Le gouverneur de la région orientale du Burkina Faso, le Colonel Hubert Yaméogo a invité mardi dans un communiqué, la population à «garder confiance en notre force de résilience», suite à l’attaque terroriste intervenue le dimanche 26 février dans la commune rurale de Partiaga relevant de la province de la Tapoa.
La première autorité régionale de l’est rappelle que «dans la journée du dimanche 26 février 2023, le chef-lieu de la commune rurale de Partiaga, province de la Tapoa, a été la cible d’une violente attaque perpétrée par des bandes armées terroristes».
Le gouverneur invite la population à «garder confiance en notre force de résilience et à notre détermination sans faille à mener le combat jusqu’à la victoire contre tous les ennemis de notre Nation». Il informe que des actions de sécurisation sont en cours et qu’un bilan de l’attaque sera établi dès que possible.
Lundi, des ressortissants de la commune de Partiaga (Est) ont dénoncé, au cours d’une conférence de presse, de nombreuses pertes en vies humaines, dans cette attaque terroriste et exigé l’établissement des couloirs humanitaires pour évacuer les enfants et les personnes âgées.
Plusieurs localités du Burkina dont la région de l’Est, sont en proie à des attaques terroristes provoquant de nombreuses victimes et de déplacés internes.
L’armée avait récemment annoncé un «bilan provisoire» de 51 morts dans une embuscade ayant visé des soldats le 17 février dans l’extrême nord du pays. Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un putsch, fin septembre 2022.
Le Burkina Faso connaît un regain de violences jihadistes depuis le début de l’année. Les violences ont fait depuis 2015 plus de 10.000 morts selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.