Le Burkina Faso a, dans une note, demandé 28 février 2023 le départ définitif de tout le personnel militaire français encore en service dans ses Administrations. Le communiqué signé par le ministère burkinabè des Affaires étrangères du pays dénonce un accord «d’assistance technique militaire» signé avec la France en 1961.
Le chef de la diplomatie du Faso donne à Paris un délai d’un mois pour «le départ définitif de tous les personnels militaires français en service». Depuis le 24 avril 1961, les coopérants français sont présents dans les secteurs de la défense, de la sécurité, ou encore de la protection civile au Burkina Faso.
En prélude à cette requête-ci, les autorités burkinabè ont demandé à la France en janvier dernier de retirer ses 400 soldats des Forces spéciales présentes depuis 2009 à Ouagadougou.
Cette requête a été actée le 18 février 2023 par la descente du drapeau français au sein de la base militaire française à Ouagadougou. Elle est intervenue dans un contexte de crise entre Paris et Ouagadougou, depuis l’arrivée au pouvoir le 30 septembre 2022 du capitaine Ibrahim Traoré.