L’Angola ne fait face a aucune crise institutionnelle, a affirmé João Lourenço dans une interview accordée à RFI ce mercredi 1er mars, soulignant qu’il était « trop fort pour dire ça. Trop fort« .
Les propos du chef de l’Etat angolais font suite aux soupçons sur la présidente démissionnaire de la Cour des comptes, Exalgina Gambôa.
Quant à la rentrée judiciaire, le Chef de l’Etat a indiqué qu’elle a débuté ce mercredi 1er mars 2023 « Ce qui ne s’est pas produit et parce que j’ai préféré ne pas le faire, c’est de présider l’acte solennel qui, en règle générale, marque le début de l’année judiciaire (…)« , a-t-il indiqué.
Au vu des derniers événements, a-t-il poursuivi, notamment, dans l’un des tribunaux, «j’ai compris que, jusqu’à ce que cette affaire soit résolue, je ne devrais pas présider la séance solennelle d’ouverture de l’année judiciaire». En ce qui concerne la Cour suprême, l’homme d’État angolais a dit qu’il était au courant de l’existence d’allégations de crimes possibles, mais que, pour le moment, rien ne prouve l’implication, jusqu’à présent, du vénérable juge président de la même Cour.
La présidente de la Cour des comptes angolaise, Exalgina Gambôa, a présenté mercredi sa démission de son poste et le chef de l’Etat l’a déjà acceptée, selon la présidence de la République.
Mme Gambôa a été mise en examen à la suite d’une enquête qui a révélé « d’éventuelles pratiques de crimes de détournement de fonds, d’extorsion et de corruption publiquement dénoncées« .