L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde ce jeudi contre le risque d’augmentation des cas de choléra en Afrique à cause de fortes inondations provoquées par des pluies saisonnières et des cyclones tropicaux dans la partie australe du continent africain.
L’OMS émet cette alerte, alors que les efforts pour éradiquer cette maladie avaient commencé à porter des fruits dans plusieurs pays du continent noir. «Les pays ont intensifié leurs mesures de lutte contre le choléra et les premières indications sont prometteuses. Cependant, les fortes inondations et les phénomènes cycloniques qui sévissent dans certaines parties de l’Afrique australe risquent d’accélérer la propagation de la maladie», a prévenu ce jeudi 2 mars, Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Elle a assuré ces pays du soutien de son Bureau «pour accroître leur capacité de détection des maladies, en leur fournissant du matériel médical et en améliorant leur état de préparation dans les localités à risque d’inondation».
Au cours de la semaine qui s’est achevée le 26 février, le nombre de nouveaux cas de choléra en Afrique est tombé à 2.880, soit une baisse de 37% par rapport à la semaine précédente, au cours de laquelle 4.584 cas avaient été enregistrés. Le nombre de décès n’a quasiment pas changé, passant de 82 à 81 sur la même période.
L’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe ont récemment confirmé des cas de choléra, ce qui porte à douze le nombre de pays africains qui luttent actuellement contre cette maladie, a indiqué hier le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.