Sur fond d’une crise diplomatique latente entre la France d’Emmanuel Macro et le Maroc, les médias français continuent à faire feu de tout bois pour tenter en vain, de ternir l’image du Royaume chérifien à l’international.
La dernière sortie en date des médias français à ce sujet, est celle de la chaîne «France 24» dans sa version hispanophone qui n’a pas trouvé mieux à soumettre à ses auditeurs que le dossier du Sahara marocain auquel elle a consacré un reportage dans son Emission «En 5 Minutes» sous l’intitulé bien révélateur : «Sahara occidental : un différend territorial de près de cinq décennies, des centaines de milliers de civils réfugiés et un enchevêtrement d’intérêts pour l’Espagne, la France et les Etats-Unis».
L’animatrice de l’émission destinée principalement à une audience latino-américaine, Natalia Plazas n’a pas hésité à mettre en avant dans un narratif biaisé et un soutien à peine voilé, les thèses séparatistes du Polisario et de son parrain algérien qui crient sur les toits, que «le Maroc exploite et accorde des concessions à des entreprises pour financer l’occupation de la région», bien que la majorité de ces entreprises soient françaises, espagnoles et allemandes, tous membres de l’Union européenne.
N’empêche, l’auteur de ce reportage, Natalia Plazas a sciemment passé sous silence dans ses commentaires, les derniers rapports de la Commission européenne qui attestent, chiffres à l’appui, que les revenus que génèrent les ressources naturelles de la région (pêche, agriculture, phosphates), profitent en premier lieu et en grande partie à la population locale et au développement tous azimuts, des provinces méridionales du Sahara marocain.
En mettant en avant «la souffrance de la population sahraouie» dans les camps de Tindouf contrôlés par les milices armées du Polisario sous supervision de la gente militaire algérienne, l’animatrice l’émission «En 5 Minutes» se devait aussi en guise d’éthique et d’honnêteté professionnelle, de rappeler aussi du climat de bien-être, de sécurité et de liberté dont jouissent les habitants des provinces sud du Sahara marocain et les grands projets qui y ont vu le jour depuis le départ du dernier soldats des forces coloniales espagnoles.
Pour le téléspectateur le moins futé du monde qui a suivi cette émission de France24, il s’agit ni plus ni moins, d’une attaque qui ne dit pas son nom, contre le Maroc, ses institutions et ses intérêts au bon gré de l’Elysée.