Dans le cadre de la 67e session de la Commission onusienne de la condition de la femme qui se déroule du 6 au 17 mars 2023 au siège de l’ONU à New York, l’Angola s’active pour la mise en œuvre de la Plate-forme d’action et la Déclaration de Pékin dans les Etats membres du CPLP (Communauté des pays de langue portugaise).
Une Déclaration de la CPLP sur le thème «Innovation et changement technologique, et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles» a été prononcée dans ce sens à New York par la ministre angolaise de l’Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la femme, Ana do Sacramento Neto.
La mise en œuvre de la Plate-forme d’action et de la Déclaration de Pékin permet «d’éliminer les obstacles à la participation pleine et effective des femmes dans toutes les sphères et à tous les niveaux de la vie publique et privée», plaide vivement l’Angola.
La CPLP s’engage à assurer davantage en son sein «l’égalité des chances dans les processus décisionnels sur les questions politiques, économiques, sociales et culturelles, afin de garantir l’autonomisation de la gent féminine», a encore défendu la ministre angolaise.
Pays ayant abrité la 13è Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CPLP, l’Angola, par la voix de sa ministre Ana do Sacramento Neto, estime que les conflits qui affectent encore certains États membres de cette communauté lusophone, la Covid-19 et les crises économiques ont aggravé les inégalités hommes-femmes causées par les fractures numériques sur la planète, parce que les plus pauvres et les plus vulnérables restent derrière dans l’accès aux Technologies de l’information et de la communication.