Plus d’une quarantaine de personnes ont été tuées jeudi lors d’une attaque attribuée aux rebelles AFD (Forces démocratiques alliées), contre leurs villages situés dans la province Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
L’attaque a eu lieu à l’aube de ce jeudi 9 mars. Les miliciens ont d’abord incendié les villages de Mukondi et Maussa, situés dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, avant d’agresser à l’arme blanche des habitants des deux villages, selon des sources locales.
Au moins 38 personnes ont ainsi été tuées à Mukondi et huit autres à Mausa, soit 44 morts en tout. Ces chiffres, ont été confirmés par la Croix Rouge congolaise qui précise que les personnes, parmi lesquelles figuraient 9 enfants, ont toutes été tuées «à la machette».
D’après le capitaine Anthony Mwalushay, porte-parole de l’armée congolaise, le massacre «a bel et bien été commis par les terroristes ADF (Forces démocratiques alliées). Ils subissent une forte pression de l’armée et se vengent sur nos populations, ce qui est un acte lâche et barbare».
Ce carnage intervient alors qu’une mission du Conseil de Sécurité de l’ONU séjourne en RDC depuis ce 9 mars 2023 afin d’y évaluer la situation sécuritaire, surtout dans les territoires de l’Est du pays en proie aux activités des groupes rebelles armés, dont les AFD et le M23.