L’armée nigériane a annoncé mardi, avoir sauvé 293 femmes et jeunes-filles qui étaient retenues en otages par les combattants de la secte islamiste Boko Haram, une annonce qui a ravivé l’espoir de retrouver les 219 jeunes filles de Chibok kidnappées il y a un peu plus d’un an sans laisser de trace.
L’assaut militaire lancé par les soldats nigérians dans la foret de Sambisa, un des principaux fiefs du groupe islamiste, a permis de libérer 200 jeunes filles et 93 femmes retenues par les combattants djihadistes de Boko Haram. Cependant les autorités sécuritaires n’ont pas encore précisé si parmi ces ex-otages se trouvent quelques-unes des élèves de Chibok.
Le porte-parole de l’armée nigériane, Chris Olukolade, a d’ailleurs déclaré mardi dans un communiqué, que les troupes militaires ont réussi à démanteler trois camps de terroristes dans la forêt de Sambisa, située dans l’Etat de Borno, au nord-est du pays.
L’armée serait actuellement en train de vérifier l’identité des otages libérées, une annonce qui ravive l’espoir de retrouver les 219 jeunes-filles enlevées en avril 2014 par les combattants de Boko Haram dans le dortoir d’un lycée pour jeunes-filles à Chibok. A l’origine les jeunes-filles kidnappées étaient au nombre de 276, mais 57 adolescentes avaient réussi à s’enfuir dans les heures qui ont suivi l’enlèvement.
Depuis cette date aucune information n’a circulé sur le sort réservé à ces jeunes-filles, mise à part une vidéo diffusée en mai 2014 par Boko Haram, montrant une centaine de lycéennes voilées en train de réciter des versets du Coran. Abubakar Shekau le puissant dirigeant de la secte islamiste a déclaré avoir converti à l’Islam ces adolescentes qui n’étaient pas musulmanes et les avoir toutes «mariées de force» à des Djihadistes.
L’enlèvement de ces jeunes filles avait suscité une émotion sans précédent à travers le monde, à tel point que de nombreuses personnalités internationales avaient plaidé pour leur libération.