Près d’un million d’espèces des aires marines protégées de l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) subissent drastiquement les effets du changement climatique.
Toutefois, « au niveau de la Communauté ouest-africaine, on a encore un bon état de conservation de la biodiversité, même s’il y a au moins un million d’espèces menacées d’extinction », a souligné le chargé de la gestion des aires protégées de la Commission de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA), Cheikh Tidiane Kane.
Les divers acteurs et décideurs doivent comprendre que « si nous ne prenons pas les dispositions nécessaires, nous risquons de perdre beaucoup d’espèces », a-t-il averti.
« L’enjeu est de nos jours d’allier la comptabilité économique à l’écologie pour permettre aux populations et aux entités concernées de tirer profit de cette biodiversité », a-t-il encore insisté à l’ouverture d’un atelier de validation de l’Observatoire régional de la biodiversité et des aires protégées de l’Afrique de l’Ouest.
Tidiane Kane a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre des politiques régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO, un certain nombre de programmes régionaux ciblant les écosystèmes transfrontaliers ont été mis en œuvre pour « contribuer à la préservation des écosystèmes, à l’amélioration de la biodiversité afin de permettre aux populations et aux entités concernées d’en tirer profit ».
Ces aires, « sont devenues fragiles et menacées à cause des facteurs tels que le changement climatique, l’érosion côtière et la désertification mettant en péril les moyens de substance de plusieurs millions de personnes », a pour sa part, affirmé Baptise Bobillier, chargé de programmes environnement, biodiversité et climat de l’Union européenne (UE).