La Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a publié, mercredi 22 mars, sa Note trimestrielle sur les tendances des violations et atteintes au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali, couvrant la période du 1er octobre au 31 décembre 2022.
Le communiqué diffusé sur cette note souligne que, durant cette période, quelque 347 violations et atteintes au droit international des droits de l’homme et violations du droit international humanitaire ont été documentées par la mission onusienne.
Les violences à l’encontre des civils ont été perpétrées majoritairement par l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin-JNIM) et autres groupes similaires, lesquels sont responsables de 64 pour cent des violations et atteintes aux droits de l’homme documentées.
Sur le plan géographique, les régions de Bandiagara (103), Gao (80) et Ségou (46) ont enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes aux droits de l’homme, suivies notamment par celles de Ménaka (43), Mopti (42), San (12), Douentza (9) et Tombouctou (8).
La Minusma salue les efforts déployés par les autorités maliennes en matière de lutte contre l’impunité et se félicite de la poursuite de la collaboration avec ces autorités en matière de renforcement des capacités au profit des Forces de défense et de sécurité maliennes et d’organisations de la société civile.
Par ailleurs, la mission réaffirme son engagement à continuer à travailler avec le gouvernement de Bamako dans un esprit de partenariat et de transparence et à appuyer les efforts qu’il déploie en vue de relever les défis existants et d’assurer une application plus effective des instruments juridiques internationaux pertinents auxquels le Mali est partie.