Le Président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby, a accordé le week-end écoulé, sa grâce à 380 rebelles membres du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) condamnés la semaine écoulée à la peine capitale pour des faits incluant l’assassinat du défunt président tchadien, Idriss Deby Itno.
Ils étaient en tout 400 personnes rebelles membres de la FACT reconnus coupables, le 21 mars dernier, de «terrorisme, atteinte à la sécurité nationale, mise en danger de la vie du Chef de l’État et recrutement de mineurs».
D’après le décret signé par le Président de transition, Mahamat Idriss Deby, tous ces rebelles FACT «bénéficient de la grâce présidentielle», sauf leur chef Mahamat Ali Mahadi qui a fui le Tchad. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui par la justice tchadienne.
Cette grâce présidentielle entre dans le cadre des efforts consentis par l’exécutif tchadien afin de donner une chance de réussite à la transition entamée depuis avril 2021 et à laquelle toute la classe politico-militaire du pays n’adhère pas.
Le dernier dialogue national initié par Mahamat Idriss Deby n’a pas véritablement atteint son objectif, pourtant il était censé fédérer les différents acteurs socio-politiques et militaires du pays autour d’un idéal commun afin d’aboutir à des élections crédibles et acceptées par tous.