La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, en visite à Accra, la capitale ghanéenne, a annoncé, lundi 27 mars, une enveloppe de 100 millions de dollars destinée à la lutte contre l’extrémisme et l’instabilité dans cinq pays d’Afrique.
«Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer l’octroi de 100 millions de dollars au Bénin, au Ghana, à la Guinée, à la Côte d’Ivoire et au Togo pour les aider à faire face à la menace de l’extrémisme et de l’instabilité», a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse commune avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo.
Dans sa prise de parole, Akufo-Addo a exprimé, entre autres, sa préoccupation devant la présence, en Afrique de l’Ouest, de la société paramilitaire russe Wagner. Pour lui, «cela soulève la possibilité très réelle (…) qu’une fois de plus, notre continent devienne le terrain de jeu d’un conflit entre grandes puissances».
Le Ghana est la première étape de la tournée africaine d’une semaine de Kamala Harris, qui comprend également la Tanzanie et la Zambie.
Cette tournée a, bon gré mal gré, pour objectif de promouvoir les relations entre les Etats-Unis et l’Afrique, avec la motivation non avouée de contrer l’influence croissante de la Chine et de la Russie sur ce continent.
«Le président Biden et moi avons clairement indiqué que les Etats-Unis devaient renforcer leurs partenariats à travers le continent africain», a révélé Kamala Harris.