L’Ouganda continue de subir la pression internationale pour renoncer à sa nouvelle loi contre les pratiques homosexuelles. Cette fois-ci, ce sont de grandes entreprises internationales qui s’en mêlent, sous prétexte que cette loi nuirait à la santé économique du pays africain.
Dans une flagrante ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain, la coalition d’entreprises internationales dénommée «Open for Business», dont Google et Microsoft font partie, a dénoncé mercredi la nouvelle loi votée par les députés ougandais qui punit sévèrement l’homosexualité et la promotion de cette déviance.
Pour ces géants internationaux, la nouvelle législation va freiner les flux d’investissement en Ouganda, dissuader les touristes et empêchera les entreprises d’embaucher une main d’œuvre diversifiée.
A l’instar des entreprises de l’«open for Business», l’Organisation des Nations Unies (ONU), Amnesty International, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et d’autres Etats occidentaux ont fustigé cette nouvelle loi ougandaise qui prévoit des sanctions allant jusqu’à la peine de mort pour les pratiques de relations intimes entre des personnes du même sexe. Le texte doit encore être promulgué par le Chef de l’Etat, Yoweri Museveni, avant son entrée en vigueur.