C’est Paul Adalikwu (Secrétaire général de l’OMAOC-Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre) qui a fait l’annonce le week-end écoulé. L’institution régionale qu’il préside projette l’organisation, dans les prochains mois, d’une rencontre régionale de partage d’expériences autour de la législation anti-criminalité en mer sur le continent.
Se félicitant de la réduction sensible des actes de piraterie dans le Golfe de Guinée ces deux dernières années, l’OMAOC loue l’adoption en hausse par divers Parlements africains de lois criminalisant les faits et gestes des pirates. C’est le cas ces derniers mois du Nigeria (dont les eaux sont écumées par plusieurs pirates), du Cameroun et du Togo.
En partenariat avec l’OMI (Organisation maritime internationale), l’OMAOC conçoit sa prochaine Conférence comme un cadre de «renforcement du tissu juridique pour la répression de la criminalité en mer» en Afrique.
Née des cendres de la CMEAOC/TM (Conférence ministérielle des États d’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les Transports Maritimes), l’OMAOC se plie depuis 1998 à une série de lifting institutionnel pour accélérer son efficacité autour de l’action en mer de ses pays membres. La République du Congo va bientôt hériter de la présidence tournante de l’OMAOC, selon les autorités de Brazzaville.