Kamala Harris a achevé ce 02 avril sa tournée africaine à Lusaka en Zambie. Cette visite avait pour but de repositionner les Etats-Unis comme un partenaire privilégié sur le continent.
La Vice-présidente américaine, qui a visité notamment le Ghana et la Tanzanie, a déclaré à Lusaka qu’un environnement stable et démocratique favoriserait les investissements américains sur le continent.
«Lors de mes rencontres avec les Présidents du Ghana et de la Tanzanie, et ici en Zambie, nous avons lancé de nouvelles initiatives pour renforcer nos liens commerciaux (…)», a-t-elle vanté.
«Le président Biden, à travers ces initiatives, s’est engagé à travailler avec le Congrès américain pour investir 350 millions de dollars et faciliter près d’un demi-milliard de dollars de financement du développement, pour permettre au continent de participer à l’économie numérique et mondiale», a précisé Kamala Harris.
Les Etats-Unis veulent également mobiliser le secteur privé à investir environ 7 millions de dollars pour atténuer les effets du changement climatique en Afrique.
Kamala Harris a réitéré le 31 mars dernier son appel à une «finalisation rapide» de la restructuration de la dette colossale de la Zambie, estimée à 17,3 milliards de dollars. La Zambie est tombée en défaut de paiement en 2020 en pleine pandémie de la Covid-19.
«Nous continuerons à plaider en faveur d’une finalisation rapide du traitement de la dette de la Zambie et sa restructuration», a assuré Mme Harris lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec le Président zambien, Hakainde Hichilema à Lusaka. La visite de Mme Harris intervient quelques mois après celle de la Secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen. Les Etats-Unis cherchent à réaffirmer leur présence sur le continent riche en diverses ressources, face aux investissements chinois et à la galaxie d’influence russe.