En République centrafricaine (RCA), le groupe rebelle «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC) a annoncé le mardi 4 avril, la libération d’une vingtaine de personnes tombées dans leurs mains le 14 mars dernier.
Dans son communiqué, le plus grand mouvement rebelle centrafricain parle d’une «libération unilatérale et volontaire de vingt militaires des forces Armées Centrafricaines (FACA)». Ces personnes avaient été faites prisonniers «suite aux combats acharnés dans les villages de Sikikedé et Ndah», situés dans le Nord-est du pays, indique le texte.
Le CPC estime ainsi faire preuve de bonne foi, contrairement au Gouvernement centrafricain qu’il accuse de fermer la porte à toute négociation, au moment où le Comité International de la Croix Rouge (CICR) et la Force de l’ONU en RCA avaient entamé des négociations avec elle pour la libération de ces militaires.
«Le gouvernement voulait voir les militaires morts plutôt que vivants, afin d’accuser la CPC de crimes et de discréditer son combat» qu’elle mène en RCA depuis décembre 2020, affirme ce groupe armé, convaincu que le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra «préfère en toute irresponsabilité le langage des armes».