Les derniers mouvements des Forces de Soutien Rapide (RSF) dans la capitale du Soudan, Khartoum, ne rassurent pas l’armée nationale qui n’a pas manqué de l’indiquer ce 13 avril dans un communiqué.
Le texte publié par l’armée dénonce une «violation claire de la loi» par les RSF, un groupe paramilitaire qui opère au Soudan en vertu d’une loi spécialisée et avec sa propre chaîne de commandement.
Il met également en garde contre une «mobilisation des forces et un redéploiement» qui pourraient représenter une menace pour la quiétude et l’intégrité du gouvernement à Khartoum.
Dans un communiqué antérieur, les RSF avaient fait savoir qu’elles se déployaient «dans tout le pays» dans le cadre de leurs «activités normales».
Le Soudan traverse actuellement une période de transition politique compliquée, où autorités militaires et civiles peinent à trouver un compromis pour avancer. Les dernières tentatives pour aboutir à un accord de sortie de crise et former un Gouvernement de transition dirigé par un civil, ont échoué.