Des assises nationales se tiennent depuis ce mercredi 12 avril à Libreville, la capitale du Gabon, pour tenter de trouver une solution à la vie chère qui prévaut dans le pays.
Les travaux de ces assises ont été lancés par le Premier ministre et Chef du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, qui a reconnu que «la nourriture, le transport, le logement… tout coûte cher au Gabon», appelant les participants à être «pratiques» dans leurs travaux afin d’aboutir à des propositions concrètes pouvant permettre de renverser durablement la situation.
Administrations, opérateurs économiques, commerçants et ménages (consultés via des assises provinciales) ont été conviés à ces assises pour y exposer leurs visions du problème, faire leurs propositions afin d’aboutir à des approches de solutions qui tiennent compte des réalités à chaque niveau de la chaine de consommation au Gabon.
Si le syndicat national des commerçants du Gabon pense que «les commerçants vendent cher parce qu’ils achètent cher», d’autre estiment que c’est plutôt le pouvoir d’achat des Gabonais qui régresse, ou encore que le pays importe trop de produits. Toutes ces approches seront examinées et harmonisées durant les travaux qui prennent fin ce 13 avril 2023.