Des factions armées au Soudan, ont annoncé ce jeudi 13 avril, avoir mené des échanges avec l’Armée nationale et les Forces de soutien rapide (RSF) afin de calmer la tension naissante entre les deux parties.
Il s’agit d’«actions de bons offices» menées auprès de l’Armée soudanaise et des Forces de soutien rapide «afin de désamorcer la crise sécuritaire», lit-on dans un communiqué conjoint signé par le Mouvement pour la justice et l’égalité, l’Armée de libération du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord.
Ce 13 avril, l’armée soudanaise avait mis en garde contre un «risque de confrontation» après que le puissant groupe paramilitaire RSF ait repositionné ses troupes dans la capitale, Khartoum, «sans avoir reçu d’autorisation de la part du commandement de l’armée».
Dans leur communiqué, les factions armées jouant à la facilitation ont affirmé que l’armée nationale et les RSF «ont manifesté leur intérêt» et ils les ont invités à «faire montre d’un esprit patriotique et à consentir toutes les concessions susceptibles à la fois d’éviter les effusions de sang et de contribuer à une réconciliation nationale globale».