La situation est toujours confuse au Soudan où des combats armés ont éclaté le week-end écoulé entre l’armée nationale et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Seule confirmation, au moins une cinquantaine de civils ont péri dans ces heurts selon des sources soudanaises officielles.
La journée du 16 avril s’est aussi achevée dans la tension, avec des fumées encore visibles et des coups de feu qu’on pouvait entendre dans des quartiers de la capitale soudanaise, Khartoum. D’un côté l’armée fidèle au général Abdel Fattah al-Burhane et de l’autre, les combattants FSR du général Mohamed Hamdane Daglo, sont loin de vouloir adhérer à un cessez-le-feu.
Sur les réseaux sociaux, les médecins du Soudan réclament de l’aide, des couloirs sécurisés pour les ambulances et un cessez-le-feu pour soigner les blessés. De leurs sources, l’on apprend qu’au moins 56 civils ont déjà trouvé la mort dans ces combats.
Jeudi dernier, des factions armées dont le Mouvement pour la justice et l’égalité, l’Armée de libération du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord ont tenté des «actions de bons offices» auprès de l’Armée nationale et les RSF afin de calmer la tension naissante entre elles.
Mais ce fut sans réussite, puisque les deux parties ont lances les affrontements ce samedi 15 avril, avec des armes lourdes. Dimanche 16 avril, l’armée nationale a déployé des avions de chasse pour bombarder au sol, des positions des «forces ennemies».