Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a fourni ce 18 avril des informations détaillées sur le nombre de personnes bénéficiant actuellement d’une assistance humanitaire dans le Nord-Togo, aussi bien des réfugiés burkinabé que des déplacés internes.
Les violences terroristes touchent le nord-Togo (région des Savanes) depuis novembre 2021. Des vagues de réfugiés en provenance du Burkina Faso voisin se sont jointes à quelques 59 déplacés ayant fui leurs domiciles pour échapper aux violences des groupes armés et djihadistes.
«Le débordement de la crise sécuritaire du Sahel a forcé plus de 27.000 personnes du Burkina Faso (en majorité des femmes et des enfants) à trouver refuge au Nord-Togo, en plus de 32.000 Togolais contraints au déplacement interne à cause de l’insécurité», détaille la représentation togolaise du PAM.
«La plupart des réfugiés et personnes déplacées internes dépendent de la générosité des familles d’accueil, ainsi que de l’appui du Gouvernement et de ses partenaires pour leur subsistance», informe en outre cette Agence.
Le PAM priorise l’état nutritionnel des plus vulnérables dans ce lot de personnes déplacées. Il s’agit des ménages composés de femmes enceintes et/ou allaitantes, des enfants de moins de deux ans. Il est prévu à leur intention un supplément d’aliment nutritif spécialisé et des conseils nutritionnels adaptés, en plus des transferts monétaires.
L’appui de la Chine qui s’élève à 500 mille dollars, a été déterminant depuis début 2023 dans la mise à disposition de l’assistance alimentaire d’urgence au profit de ces déplacés victimes du terrorisme transfrontalier.