La République Démocratique du Congo (RDC), l’un des Etats africains disposant d’une large palette de mines qui demeurent sous ou non-exploitées de façon optimale, souhaite changer de paradigme dans la mise en valeur de son énorme potentiel minier.
C’est à la faveur du Forum annuel du CIAN (Conseil français des investisseurs en Afrique) tenu à Paris (France) le 18 avril dernier que l’ANAPI (Agence nationale pour la promotion des investissements) s’est fendue d’une importante annonce par la voix de son Directeur général, Anthony Nkinzo.
«Nous avons changé de paradigme, nous n’allons plus exporter du brut, nous allons le transformer pour qu’il puisse avoir la redistribution des richesses et la création emplois», a précisé cet officiel congolais. Des propos rapportés par l’Agence de presse officielle de la RDC ce 19 avril.
Résolument optimiste, le patron de l’ANAPI a rappelé que les plus hauts dirigeants congolais travaillent actuellement d’arrache-pied pour créer un environnement des affaires favorable à l’exploitation optimale de la riche palette de mines du pays.
Il a notamment insisté sur les réformes en matière d’énergie et d’infrastructures routières d’une part. Et d’autre part sur la législation en matière d’environnement des affaires. «Nous venons d’avoir notre loi sur le numérique qui fera en sorte que nous puissions évaluer l’appétit des opérateurs économiques étrangers, et aussi un développement au niveau local.
Les questions d’industrialisation sont au centre des toutes les dispositions des investissements de notre pays», a confié Anthony Nkinzo.
Les réformes en cours en matière d’industrialisation en RDC reposent sur trois axes majeurs: le parc agro-industriel, les 6 Zones industrielles et la définition de Zones économiques.