Quelques 12 morts confirmés, tel est le nouveau bilan provisoire de l’épidémie de maladie à virus de Marburg qui menace la Guinée équatoriale depuis plus de trois mois.
«Il y a eu 17 cas et 12 décès depuis le début de l’épidémie», selon le ministère de la Santé qui a présenté lundi le rapport sur la maladie, au 21 avril. Le bilan publié le 11 avril faisait état de 11 morts.
Le nombre de cas contacts qui font l’objet de suivi continue de baisser. Au dernier bilan, ce nombre s’élevait à 116 cas, contre 385 le 11 avril, et 604 une semaine avant.
Pour l’heure, il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Par contre, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie, rassure-t-on.
Le virus de Marburg, un agent pathogène aussi mortel pour l’homme que son cousin Ebola, se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.
L’épidémie a été déclarée en Guinée équatoriale le 25 février par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à la suite de la découverte de plusieurs décès suspects, fin janvier, dans deux villages situés au nord du pays.