En 2013, les subventions au carburant ont représenté 4 % du budget de l’État angolais. L’Angola a libéralisé le prix de l’essence et réduit les subventions aux autres carburants. Cette décision est censée amortir l’effet de la chute des revenus du pétrole.
Par un décret exécutif en date du 30 avril, l’État angolais a annoncé la libéralisation du prix de l’essence et la baisse des subventions appliquées aux autres carburants. Selon ce texte, le prix de l’essence en Angola doit être désormais librement déterminé par Sonangol Distribuidora, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (publique), sans subventions de l’État. Si le communiqué de presse publié sur le site du ministère angolais des Finances indique que ces mesures doivent entrer en vigueur « à partir du 30 septembre », selon l’agence de presse publique Angop, elles ont été appliquées dès le 1er mai.
Le prix du litre d’essence a augmenté de 27,7 %, passant de 90 à 115 kwanzas. De même, la réduction des subventions appliquées aux autres carburants est déjà en vigueur : celle sur le diesel a été abaissée à 21 %, entraînant une hausse de 25 % du prix à la pompe passé de 60 à 75 kwanzas le litre. Le kilo de gaz domestique est passé de 45 à 55 kwanzas (il reste subventionné à hauteur de 67,15 %) rappelle Angop. Le prix du kérosène, utilisé par les ménages angolais (subventionné à hauteur de 44,41 %) a lui augmenté de 29 %, passant de 35 à 45 kwanzas le litre.