Le gouvernement tchadien a démenti ce mardi 25 avril, des allégations selon lesquelles il apportait son soutien à l’un des belligérants du conflit armé en cours au Soudan depuis le 15 avril dernier.
N’Djaména réagit ainsi suite à un reportage relayé dimanche dernier par des médias, et dans lequel il est affirmé, citant des «sources diplomatiques tchadiennes», que le Conseil de transition tchadien «est aux côtés des Forces armées soudanaises» dans leur «guerre» contre la «milice de soutien rapide».
Des allégations «fausses» et «infondées», affirme le ministère tchadien des Affaires étrangères, assurant que ces propos visent à «ternir» l’image de son pays. Il précise dans un communiqué, que «dans ces circonstances, le ministre des Affaires étrangères reste la source diplomatique la plus fiable».
Les affrontements entre l’armée soudanaise et les paramilitaires du Forces de soutien rapide (FSP) ont éclaté le 15 avril dernier et ont fait selon l’ONU, plus de 450 mors et environ 4.000 blessés.
Lundi dernier, les deux belligérants ont accepté à l’instigation des Etats-Unis, d’un cessez-le-feu afin de favoriser les couloirs humanitaires et donner une chance à une sortie de crise négociée dans le pays.