L’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) tient, depuis ce 26 avril à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, la 107ème session de son Conseil et de ses Organes subsidiaires.
Au cours de ladite session, les délégations assisteront entre autres à l’exposé de deux études à savoir : le marché du Cacao bio (organique) et les nouvelles réglementations européennes et américaines et celle relative aux coûts de la mise en conformité avec la réglementation européenne sur la déforestation importée.
Aussi, les délégué(es) auront droit à un exposé sur les préparatifs du 50ème anniversaire de l’ICCO et de l’anniversaire de l’Agenda Global sur l’économie cacaoyère mondiale qui auront lieu en Côte d’Ivoire en Octobre 2023.
Les préparatifs pour l’organisation du prochain panel des Experts sur le Cacao à Madagascar et de la 5ème édition de la Conférence Mondiale sur le Cacao en Belgique feront aussi l’objet de communications.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec un volume global moyen de 2 millions de tonnes, veut capter plus de 2.000 milliards de Fcfa de revenus à travers la transformation locale des fèves, a indiqué le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi.
«Le prix de vente du chocolat pour toute la consommation (dans le monde), c’élève à 138 milliards de dollars, c’est-à-dire 8.300 milliards de Fcfa», a dit le Premier ministre Patrick Achi, soulignant que le cacao est vital pour l’économie ivoirienne.
Ce secteur représente 15% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, et surtout les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.
L’Organisation internationale du cacao basée depuis 1973 à Londres, a inauguré son siège à Abidjan, en avril 2017. Elle rassemble 24 pays exportateurs et 29 pays importateurs de cacao, qui représentent la quasi-totalité des participants de cette filière.