Le Premier ministre d’Ethiopie, Abiy Ahmed a déploré ce jeudi 27 avril l’assassinat de Girma Yeshitila, chef du parti au pouvoir dans la région d’Amhara, au Nord du pays.
Ce meurtre est l’œuvre de «forces irrégulières» qui ont attaqué, jeudi après-midi, un mini convoi qui conduisait Girma Yeshitila et sa famille vers Debre Birhan, importante ville de la région, située à une centaine de km au Nord-est d’Addis-Abeba. «Selon nos informations, cinq personnes, dont Gima Yeshitila ont perdu la vie», a déclaré le gouvernement régional de l’Amhara.
Dans un communiqué sur le malheureux incident, le Premier ministre Abiy Ahmed a condamné un crime «crapuleux», un «acte honteux et brutal» commis par «ceux qui ne peuvent vaincre les idées par les idées». «(…) C’est le summum de l’extrémisme que de vouloir convaincre par les armes ceux dont les idées diffèrent», a-t-il décrié.
La région de l’Amhara a récemment manifesté son mécontentement après une décision du Premier ministre de dissoudre toutes les unités armées régionales et de les réintégrer au sein des différentes Forces de défense du pays, sous l’autorité du pouvoir fédéral basé dans la capitale, Addis-Abeba.