La Mission de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a appelé, mercredi 3 mai, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes, les médias et les fact-checkers centrafricains à rester engagés dans le combat contre la désinformation et les discours de haine, tout en réaffirmant sa volonté de les appuyer pour faire face à ces fléaux.
Pour la patronne de la Minusca, Valentine Rugwabiza, «la désinformation et les discours de haine constituent une menace pour la paix et la réconciliation, et contribuent à alimenter la division et la violence» dans le pays.
Cette Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique soutient que sa Mission «condamne ces pratiques et continuera de travailler avec les entités et les acteurs concernés pour y faire face», ajoutant que la Minusca reste également engagée dans le renforcement du secteur de la presse et de ses capacités.
Par ailleurs, dans son message relatif à la Journée mondiale de la liberté de la presse, le SG de l’ONU, Antonio Guterres a rappelé qu’«il y a 10 ans, l’ONU a établi un plan d’action sur la sécurité des journalistes, afin de protéger les professionnels des médias et de mettre fin à l’impunité des crimes commis contre eux».
Selon le patron de l’ONU, chaque année, le monde doit s’exprimer d’une seule voix, en demandant de cesser de faire prisonniers et de maintenir en détention des journalistes qui ne font que leur travail, de cesser les mensonges et la désinformation et de cesser de s’en prendre à la vérité et à celles et ceux qui la font jaillir.
L’édition 2023 de la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée cette année sous le thème : «La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme».