La Côte d’Ivoire occupe la 54è place dans le Classement de 2023 de la liberté de la presse établi par l’organisation internationale Reporters sans frontières (RSF), basée à Paris, à l’occasion de la «Journée mondiale de la liberté de la presse».
Alors que la Côte d’Ivoire occupait la 37ème place en 2022, le pays est passé à la 54ème place de ce classement mondial de la liberté de la presse qui concerne 180 pays.
Le pays se classe comme 6è nation en Afrique derrière la Namibie 22è au classement mondial, l’Afrique du Sud (25è), le Cap-Vert (33è), les Seychelles (34è) et la Gambie 46è rang mondial.
L’ONG RSF décrit l’Afrique comme «un terrain qui reste l’un des plus dangereux pour le journalisme» et rappelle que «cinq journalistes ont été tués dans l’exercice de leur fonction, entre fin septembre 2022 et janvier 2023, au Cameroun (138e), au Kenya (116e), en Somalie (141e), et au Rwanda (131e)».
A la veille de cette journée, l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a organisé, un panel sur le thème «Façonner un avenir de droits: la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’Homme».
Selon le porte-parole de l’Intersyndicale du Secteur des Médias de Côte d’Ivoire (ISMCI), Sam Wakouboué, l’écosystème des médias locaux a été marqué ces derniers temps, par certaines actions positives posées par les pouvoirs publics ivoiriens.
Il s’agit notamment de l’application effective de la suppression des peines privatives de liberté pour les délits de presse et l’effectivité de la libéralisation de l’espace audiovisuel avec l’octroi de la licence de diffusion à plusieurs chaînes de télévision…
L’ISMCI invite les pouvoirs publics ivoiriens à prendre des mesures urgentes pour assurer la viabilité économique des entreprises des médias dans le pays.