Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a félicité Ajay Banga pour son élection à la tête du Groupe de la Banque mondiale, indique la BAD dans un communiqué publié jeudi sur son site.
«Félicitations, mon cher ami Ajay Banga, pour votre élection à la présidence du Groupe de la Banque mondiale. Je me réjouis à la perspective de notre étroite collaboration afin de produire de plus grands impacts pour l’Afrique et le monde», a déclaré le patron de la BAD.
Les Administrateurs de la Banque mondiale ont décidé, mercredi 3 mai, de nommer Banga à la tête de cette institution de Bretton Woods pour un mandat de cinq ans commençant le 2 juin 2023, en remplacement de David Malpass qui avait annoncé sa démission en février dernier.
L’américain d’origine indienne Ajay Banga, 63 ans, a déjà occupé de hautes fonctions, comme vice-président de General Atlantic, président-directeur général de Mastercard (organisation d’envergure mondiale comptant près de 24.000 employés) ou encore président honoraire de la Chambre de commerce internationale.
Selon le communiqué de la BAD, l’élection de Banga intervient à un moment critique où les défis mondiaux se chevauchent, marqué par une montée du surendettement dans les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier en Afrique.
Le continent noir, rappelle la BAD, subit de plein fouet les effets des changements climatiques, de la pandémie de Covid-19 et des perturbations sur les marchés des denrées alimentaires et de l’énergie dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Suite à sa désignation comme candidat à la présidence de la Banque mondiale, Banga avait entrepris une tournée à travers le monde en mars dernier. Il s’était rendu au siège du Groupe de la BAD à Abidjan, où il avait rencontré Adesina et plaidé en faveur d’un partenariat solide avec la première institution de développement du continent, informe le communiqué.
Les deux personnalités avaient convenu lors de cette rencontre, de travailler ensemble pour obtenir des résultats transformateurs pour l’Afrique. Ils avaient également souligné le rôle du secteur privé pour mobiliser des ressources en capital, indispensables à un réel développement économique, a conclu la même source.