Selon une note officielle du Wali d’Alger, paraphée par Mohammed lamine houari, les autorités algériennes s’orientent vers l’expulsion massive de milliers de subsahariens en situation irrégulière, résidant dans la banlieue algérienne de Sidi Moussa, en les stigmatisant par une prétendue contagion de tuberculose.
Les migrants subsahariens se trouveraient dans les environs d’Alger, particulièrement à
Sidi Moussa, Ain Larbaa et Ouled Salam, selon le régime algérien, qui continue de rafler des milliers de migrants réguliers et irréguliers dans la rue, dans leurs domiciles ou dans leurs lieux de travail. La junte militaire se livre à une véritable chasse à l’homme.
Après leur regroupement manu militari, les forces de sécurité déplacent les migrants vers un centre de refoulement à 1900 km au sud d’Alger, puis les déportent vers les frontières avec le Niger, où ils sont abandonnés en plein désert. Plus de 7000 migrants subsahariens ont été expulsés ces derniers mois vers le Niger, selon les ONG humanitaires.
Cette nouvelle campagne anti-migrants orchestrée par le régime algérien intervient quelques semaines après la vague contre les migrants subsahariens lancée par le président tunisien, Kaïs Saïed, qui avait prôné des « mesures urgentes » contre les Subsahariens, affirmant que leur présence en Tunisie était « source de violence, de crimes et d’actes inacceptables ».
Les propos racistes de Kaïs Saïed avaient provoqué l’indignation générale en Afrique et ont été condamnés par l’Union africaine.