Les groupes armés séléka et anti-balaka en Centrafrique ont signé un accord de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR). En outre, les délégués ont adopté le rapport sur les questions de justice et de réconciliation. Les groupes armés séléka et anti-balaka ont signé un accord de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR).
L’accord établit le processus de désarmement et de réinsertion. Les groupes armés devront, en prélude des élections, se présenter dans des sites afin d’être désarmés et pris en charge. Une fois désarmés, ils ont la possibilité d’être candidat à une intégration dans les corps en uniforme du pays, ou être reconduit à l’intérieur du pays pour bénéficier de programmes de développement communautaire générateur de revenus.
La signature de cet accord répond aux recommandations des délégués de l’est du pays. Cette région est entre les mains depuis deux ans des groupes armés. Avec le Forum de Bangui, ces groupes ont pu être neutralisés, « il faut retirer les éléments séléka de la Basse-Kotto. C’est nécessaire parce que les habitants de la Basse-Kotto ne sont pas libres de leurs mouvements. Trop de tractations, trop d’amendes et les amendes dépassent leurs capacités. Le retrait des éléments de l’ex-séléka sera compensé par le retour de l’Etat », a déclaré un ressortissant de la Basse-Kotto.
En outre, lors de la séance, le Forum de Bangui a recommandé la création de structures devant permettre justice et réconciliation. Une Commission vérité, justice et réconciliation va être créée. Le Forum souhaite également la création d’une commission d’enquête sur les crimes transfrontaliers, notamment ceux de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Avec toute cette série de mesures, on s’achemine petit à petit vers la paix en Centrafrique après plusieurs années de conflit.