La Ligue tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) a déclaré ce dimanche 21 mai dans un communiqué de presse, avoir constaté avec amertume, depuis plus d’un an la dégradation continuelle de la situation des droits humains au Tchad, et particulièrement dans la zone méridionale, appelant les militaires au pouvoir à des actes disruptifs.
Selon la Ligue tchadienne des droits de l’homme, les responsables de cette situation de descente aux enfers des citoyens tchadiens se trouvent dans l’appareil d’Etat.
«Comment peut-on nommer des incapables pour gérer nos provinces? Comment les hommes armés peuvent-ils écumer les villes et les villages, traverser les frontières et exécuter de paisibles citoyens des années durant sans que l’État, ne soit pas capable d’endiguer le phénomène?», s’interroge la Ligue.
Cette incapacité et complicité criminelle, poursuit la Ltdh, ne sont pas acceptables, et pour cause, «ce sont les mêmes modes opératoires et les mêmes types d’intervention qui sont utilisés aujourd’hui dans le sud du Tchad, impliquant constamment les forces de défense et de sécurité».
Pour la Ltdh, cette situation doit cesser et les responsables de la transition doivent arrêter la répression des forces de défense et de sécurité sur les populations, car «cette méthode remet en cause chaque jour le vivre ensemble et la création d’une Nation tchadienne».