Le parti gabonais, l’Union nationale a décidé, samedi lors de son 2e congrès extraordinaire tenu à Oyem (nord), d’investir son leader, Paulette Missambo, candidate à la prochaine élection présidentielle prévue au courant de cette année 2023.
Dans un discours de circonstance, prononcé après son élection par acclamation, Missambo a honoré la décision de sa formation politique. «J’accepte d’être la candidate de l’Union nationale», faisant part à ses partisans, de quelques promesses dont la «restauration de la République».
«Nous n’avons qu’un seul objectif, donner au peuple Gabonais des raisons d’espérer. Des raisons de croire qu’un autre Gabon est possible. Nous affirmons qu’aucun Gabonais n’est notre ennemi. Notre ennemi, c’est cette mauvaise gouvernance qui génère le chômage, la vie chère, l’exclusion et la pauvreté», a-t-elle déclaré.
L’ancienne ministre de l’éducation sous le mandat du défunt président, Omar Bongo, semble déjà convaincue de sa victoire. «En 2023, parce que nous allons gagner, le Gabon du désordre, des humiliations, des spoliations, des emprisonnements arbitraires doit cesser, doit disparaître», selon ses propos.
Elle a invité chacun de ses compatriotes de faire usage de son arme qu’est le bulletin de vote afin de garantir la victoire. «N’ayez pas peur, n’ayons pas peur. Nous avons pour nous une arme bien plus redoutable : le bulletin de vote. Nous devons remporter cette élection dans les urnes, dans chaque bureau de vote afin d’imposer la démocratie à ce pouvoir qui l’a en horreur», a-t-elle indiqué.
Pour elle, le combat doit aller jusqu’au bout. «Ma vie de mère, de grand-mère, de femme travailleuse et de patriote, je la dois à mon pays. Nous le devons tous à notre pays. Dans cette bataille pour la démocratie, je serai en première ligne. Je ne reculerai pas, nous ne reculerons pas. Nous ne cèderons rien. Nous ferons face avec courage et fermeté», a poursuivi le leader de l’Union nationale.
Pour rappel, Missambo avait claqué la porte du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), en 2009, pour rejoindre l’opposition. Elle a emboité le pas à plusieurs autres prétendants qui ont déjà annoncé leurs décisions de se lancer dans la course à la magistrature suprême, dont le président sortant, Ali Bongo qui lorgne un troisième mandat.