La capitale du Niger, Niamey s’apprête à abriter du 23 au 25 mai, le 2ème Forum International Annuel sur le Développement de la Région du Lac Tchad, qui se tiendra au Centre de conférences Mahatma Ghandi sous le thème «Intégration régionale et gestion des risques liés aux ressources naturelles : solutions pour la Paix et un développement économique durables dans la région du Lac Tchad».
L’évènement est organisé par la Commission du Bassin du Lac Tchad et les gouvernements du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigeria, via le Projet de Relèvement et de Développement du Lac Tchad (PROLAC) et le Programme Multisectoriel de Relèvement de Crise, Projet pour le nord-est du Nigeria (MCRP).
Les praticiens du développement sont attendus à un dialogue sur la stratégie de développement et les solutions opérationnelles pour relever les défis du changement climatique et des conflits, soutenir la reprise économique, réparer le contrat social et répondre aux besoins des femmes, des jeunes et des plus vulnérables dans la région du lac Tchad.
Parmi les hautes personnalités qui seront présentes à cette rencontre, on cite entre autres, le Premier ministre nigérien, Mahamadou Ouhoumoudou, le Secrétaire Exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad, Mamman NUHU et le président du Forum des gouverneurs du bassin du lac Tchad, Midjiyawa Bakari, qui est gouverneur de la région de l’Extrême-Nord Cameroun.
Après la cérémonie d’ouverture, les participants aborderont au premier jour, des thématiques liées au développement des ressources naturelles; aux opérations de paix, de sécurité et de développement dans la région et à la gouvernance locale, cohésion sociale et agents de résilience.
Le deuxième sera consacré aux ateliers techniques, ainsi qu’à la rédaction et l’adoption de la Déclaration finale du Forum.
Le Bassin du Lac Tchad fait face à une situation d’insécurité depuis 2012, due particulièrement à l’insurrection de la secte islamiste nigériane Boko Haram.
Les pays de la région, notamment le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad s’organisent pour faire face à cette situation d’insécurité qui a des répercussions à différents niveaux (social, économique…) dans les zones concernées.