L’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal a fait part d’un accord signé, mardi 23 mai à Dakar, entre l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et le gouvernement sénégalais, d’un montant de plus de 18,8 milliards de francs CFA (31 millions de dollars) destiné au financement de la troisième phase du projet Ndamir.
L’accord a été signé par l’Administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen et le ministre sénégalais des Finances et Budget, Moustapha Ba. Le financement, qui s’échelonnera sur quatre ans, a pour objectif d’améliorer la santé des mères, des enfants et des adolescents, et prévenir le paludisme.
D’après l’USAID Sénégal, le Projet Ndamir, mis en œuvre à travers le mécanisme de financement direct «gouvernement à gouvernement» repose essentiellement sur les principes de transparence dans la gestion des ressources publiques, la redevabilité, l’obligation de rendre compte et une plus grande responsabilisation des acteurs.
L’objectif de ce projet est de démontrer que le mécanisme de financement peut constituer un tremplin dans le contexte institutionnel de la décentralisation du Sénégal pour augmenter les ressources publiques internes affectées pour supporter le fonctionnement des services locaux de santé de la reproduction.
Le Projet Ndamir2 a permis, entre autres, de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor dans la mise en œuvre des interventions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, infanto juvénile et néonatale, à en croire les propos du ministre Moustapha Ba.
Pendant la cérémonie de signature, Paloma Adams-Allen a déclaré que «le gouvernement du Sénégal est un partenaire clé de l’USAID depuis 60 ans. Cet effort commun s’appuie sur les succès passés et vise à renforcer les entités sanitaires régionales sénégalaises conformément aux priorités locales».
Moustapha Ba a considéré l’«important concours financier du gouvernement américain», non seulement comme une manière de traduire «la confiance et l’amitié» entre le Sénégal et les Etats-Unis, mais aussi une volonté affichée de Washington de «soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal pour le développement du secteur de la santé» qui occupe une «place primordiale» dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal.