Une Conférence régionale sur les mécanismes de protection des droits humains au Sahel dans un contexte d’insécurité s’est ouverte ce 23 mai à Niamey, la capitale du Niger.
L’ objectif principal de cette rencontre de Niamey qui regroupe des participants du Niger, du Burkina Faso et du Mali, est d’une part de sensibiliser les parties prenantes sur les bonnes pratiques en matière de protection des droits de l’Homme, et de renforcer leurs capacités sur les mécanismes et outils de prévention des violations desdits droits.
Elle vise d’autre part, à contribuer à l’amélioration de la bonne gouvernance et l’Etat de droit en renforçant les capacités des institutions de contrôle interne et externe pour leur permettre de jouer pleinement leurs rôles et missions respectifs.
Le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) du Niger, Maty Elhadji Moussa a rappelé «que cette insécurité va avec son lot de violation massive des droits humains de la part non seulement des groupes armés non identifiés, mais également de certains éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en lutte contre cette insécurité».
Anne Benette Directrice Afrique du Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de Sécurité (DCAF), a expliqué que son institution travaille avec ses partenaires nationaux au Sahel depuis 2009 et au Niger depuis 2014, et estime que l’engagement de tous les partenaires pour la réforme et la bonne gouvernance du secteur de la sécurité au Sahel est primordial.
Cette Conférence régionale est Organisée par la Commission Nationale des Droits de l’homme, du Centre pour la Gouvernance du secteur de la sécurité, Genève, avec l’appui financier du Royaume du Danemark, de la République Fédérale d’Allemagne et le Royaume des Pays-Bas.