Un homme est mort en Namibie de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, dite fièvre du Congo, une maladie virale qui se transmet par des tiques, a annoncé ce mercredi 24 mai, le ministère namibien de la Santé.
«Un seul cas suffit à déclarer une éruption» de la maladie et pour que des mesures sanitaires soient mises en place contre la transmission selon les normes internationales, a précisé le Directeur exécutif au ministère de la santé, Ben Nangombe.
Le cas de la seconde victime a été confirmé dimanche dernier après des tests, a annoncé le ministère dans communiqué, précisant que l’homme qui avait été placé en isolement à l’hôpital dans la capitale Windhoek et qui est décédé la semaine dernière, a été en contact avec au moins 27 personnes identifiées.
La maladie infectieuse touche les animaux et peut être transmise à l’homme. La transmission de cette fièvre hémorragique se produit «soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage», selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les contaminations touchent généralement les personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, les employés des abattoirs ou les personnels de santé vétérinaire, selon les officiels namibiens.
La Namibie a déjà connu des épidémies de la fièvre du Congo entre 2017 et 2020, entraînant six cas confirmés et trois décès.