Les autorités de Kinshasa ont annoncé mardi que la maladie Monkeypox, également connue sous le nom de «variole de singe», a provoqué la mort de 192 personnes sur plus de 3962 cas suspects, suscitant ainsi des inquiétudes chez les hauts dirigeants à Kinshasa qui ont lancé un appel à la communauté internationale pour leur venir en aide.
L’alerte a été faite lors d’une conférence de presse co-animée par trois secrétaires généraux des ministères de l’Environnement et Développement durable, de la Santé publique, Hygiène et Prévention, ainsi que de la Pêche et Elevage.
Sur l’ensemble de cas suspects, 375 ont été déjà confirmés. Si le gouvernement a mis en place une cellule de crise pour lutter contre l’épidémie, la propagation de la maladie continue de façon rapide et inquiète les autorités qui invitent la population à plus de responsabilités en respectant les mesures d’hygiène requises.
Un appel à un soutien international a été lancé lors de la conférence de presse, organisée grâce à un apport financier de l’USAID et un appui technique de Breakthrough Action. Eradiquer cette maladie en RDC est une urgence, selon le Dr Jean-Jacques Muyembe, directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB).
La maladie Monkeypox se transmet par contact direct avec les sécrétions corporelles ou les fluides corporels des personnes infectées ou des animaux porteurs de la maladie. Les symptômes de la maladie consistent notamment en des maux de tête, des douleurs musculaires, ou encore une éruption cutanée.