L’Etat malgache a ratifié, jeudi 16 juin en marge de la 111e Conférence internationale du Travail qui se tient à Genève, en Suisse, quatre conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT), portant, entre autres, sur la santé des travailleurs et la sécurité dans le milieu du travail.
Il s’agit précisément des conventions sur la sécurité et la santé des travailleurs, le cadre professionnel pour la sécurité et la santé au travail et les services de santé au travail ainsi que le travail maritime.
Madagascar a désormais ratifié l’ensemble des conventions fondamentales de l’OIT, a assuré le président malgache, Andry Rajoelina, lors de son discours devant l’assemblée plénière de la Conférence à Genève. «Ainsi, je peux annoncer avec fierté que Madagascar a désormais ratifié toutes les conventions fondamentales de l’OIT», s’est-il félicité.
Les instruments de ratification de quatre conventions ont par la suite été déposés par Rajoelina, au cours d’une cérémonie de circonstance, en présence du directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo.
Madagascar devient le 5e pays à avoir entériné l’ensemble des conventions de l’OIT. La Grande Île ambitionne de se distinguer dans le cadre du respect des normes internationales liées au travail.
D’ailleurs, Rajoelina a laissé entendre que «la lutte contre les inégalités et la promotion de la justice sociale» sont «parfaitement alignées» avec ses «convictions personnelles et les engagements» d’Antananarivo. Selon ses propos, sa présence à la Conférence de l’OIT «confirme l’engagement de Madagascar à veiller à une justice sociale au service de l’emploi décent pour tous».
Saluant le travail abattu par le chef d’Etat malgache en faveur de l’amélioration des conditions des travailleurs et du «travail décent», Houngbo a rappelé qu’en 2019, Madagascar était pays Pionnier de l’Alliance 8.7 relative à la lutte contre le travail des enfants.
Le sommet de Genève qui s’est ouvert le 14 juin, se tient sous le thème : «Une justice sociale pour tous». Rajoelina est à la tête d’une délégation composée de la représentante du groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiari¬son, et de la présidente nationale de la Confédération des syndicats des travailleurs malgaches (FISEMARE), Francine Randrianarisoa.