Le Tribunal de commerce de Tarascon (Sud-ouest de la France) a rendu le 14 juin dernier, un arrêt condamnant la Confédération Paysanne, une centrale syndicale agricole française pro-Polisario qui cherchait à remettre en cause la légalité de l’Accord agricole Maroc-UE, ce qui constitue un retentissant revers judiciaire pour le Polisario, son parrain algérien et leurs relais en France et en Europe.
Ce nouveau désaveu judiciaire français intervient quelques semaines après celui que la Haute Cour de Londres avait infligé à l’ONG WSC (Western Sahara campagne) qui fait le lobbying au profit des thèses séparatistes du front Polisario au Royaume-Uni et en Europe.
Pour rappel, la Confédération paysanne, dont fait partie le trublion activiste José Bové, un fervent défenseur des causes chimériques du Polisario, avait intenté devant le tribunal de commerce de Tarascon, une action judiciaire contre la société française IDYL, spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc et de ses provinces du Sud, le but recherché était d’interdire à cette société de distribuer ces produits en France et de la condamner devant la justice pour astreintes et dommages pour de soi-disant préjudices subis.
Mais au final, dans son arrêt, le tribunal a carrément désavoué la Confédération paysanne, en donnant raison à la Société IDYL qui a réussi selon une source proche du dossier, à exposer durant le procès, que l’action judiciaire intentée au nom de la Confédération Paysanne, n’est en réalité que l’action d’une minorité non représentative de l’Organisation qui, par ailleurs, n’a pas la qualité requise pour agir en justice.
Certains lobbyistes européens ont fait de la question du Sahara un véritable fonds de commerce puisque leurs services sont généreusement rémunérés par les caisses noires des services de renseignements algériens au détriment de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et le cas de l’ONG WSC et de la Confédération paysanne n’est que très éloquents dans ce cas de figure.