Le ministère togolais de la Santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins a lancé mardi 20 juin à Lomé, le Projet de Renfoncement du Système de Santé et des Soins de Santé Primaires au Togo (PR4SP) 2023-2027, d’un coût de 38,022 milliards de FCFA.
Le PR4SP, financé en grande partie par la Banque Islamique de Développement (BID), ainsi que par le Fonds mondial et l’Etat togolais pour une durée de 4 ans, s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).
Il vise à faciliter l’utilisation croissante des services de santé couplée à la lutte contre les principales maladies transmissibles (VIH/SIDA, Tuberculose et Paludisme) et renforcer la gouvernance du secteur de la santé dans toutes les régions du pays, souligne-ton.
Le projet compte cinq composantes fondamentales, à savoir l’amélioration de l’offre de services, l’amélioration de la qualité des services, l’amélioration de la gouvernance du secteur de la santé, l’appui à la mise en œuvre du projet, ainsi que l’audit financier et les imprévus pour les interventions d’urgence.
«Ce projet vient soutenir les efforts du gouvernement afin d’apporter une réponse à la fois spécifique et systémique à l’offre et à la demande d’accès aux services et soins de santé de qualité. Il met ainsi l’accent aussi bien sur le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles des services de santé que sur l’accès des populations aux services et soins de santé primaires de qualité», a indiqué Midamegbe Akakpo Midamégbé Akakpo, directrice de cabinet du ministère de la santé, lors d’une cérémonie organisée à cette occasion, en présence du secrétaire général dudit ministère, Kokou Wotobé, rapporte la presse locale.
Elle a souligné «le caractère hautement sensible du projet» par rapport aux besoins du système de santé national «dans sa progression vers la couverture sanitaire universelle».
De son côté, Kokou Wotobé a précisé que le PR4SP «sera mis en œuvre sur toute l’étendue du territoire national dans les six régions sanitaires de notre pays. Il va toucher les services de santé de base» et permettra la construction de nouvelles infrastructures dont 6 maternités, 8 blocs opératoires et 5 services régionaux de maintenance d’équipements».