Des concertations ont démarré ce 26 juin au Cameroun dans l’optique de trouver un mécanisme fiable pour mettre fin aux discours de haine, du tribalisme, du repli identitaire et de la violence dans l’espace public.
«L’heure est grave ! Le discours de haine a pris des proportions inquiétantes dans nos médias. Nous devons combattre sa propagation. La responsabilité des médias est grande pour la construction d’une Nation forte», a fait savoir Joseph Chebongkeng Kalabubse, président du Conseil national de la Communication (CNC) qui pilote ces concertations.
La société civile et les médias sont donc mis à contribution pour atteindre les objectifs visés par le Gouvernement camerounais à travers cette initiative.
«Il est question pour le Gouvernement de préserver les populations camerounaises des drames comme les génocides ou la guerre civile», a insisté le président du CNC.
Les acteurs doivent relever le défi de bannir de l’espace public toute forme de haine et de division, tout en protégeant la liberté d’expression et d’opinion.