Le marocain Maâti Mounjib, un mécréant pur et dur, a pris la défense au nom de la soi-disant «liberté d’expression» de l’ignoble autodafé du Saint Coran lors d’une manifestation au premier jour de l’Aïd-al-Adha, devant la plus grande mosquée de Stockholm (Suède), au moment où cet acte « offensant » et « provocateur » suscite partout l’indignation des ONG et des pays musulmans et même occidentaux.
Ce trublion universitaire qui est poursuivi en justice au Maroc, pour blanchiment d’argent et enrichissement illicite et pour avoir transféré illégalement sur ses comptes bancaires, des sommes d’argent colossales destiné à l’ancien « Centre Ibn Rochd » dont il était le Directeur, ne rate aucune occasion pour s’en prendre à son pays, à ses institutions et à ses valeurs sacrées.
Les allégations du dénommé Mounjib disant que «l’autodafé du Saint Coran, qui a eu lieu dans un pays étranger, est un acte qui ne devrait pas susciter d’indignation et ne constitue pas un crime tant qu’il n’est pas accompagné d’un meurtre », ont été vivement condamnées ce lundi, par le Conseil des Oulémas de la préfecture Skhirat-Témara.
Dans un communiqué, il est souligné que «face à cette bassesse intellectuelle, le Conseil s’associe à la grande masse des gens dotés d’un entendement sain et d’une conscience emplie de respect à l’égard du Saint Coran, pour condamner cette effronterie et assurer que ces propos odieux vont à l’encontre de la position nationale ayant dénoncé l’autodafé du Saint Coran dans le pays en question », une condamnation suivie du rappel de l’ambassadeur du Royaume en Suède.
Le Conseil des Oulémas relève aussi que les propos de Mounjib vont « à l’encontre du consensus international selon lequel la voie de la paix passe nécessairement par le respect des valeurs sacrées des religions », ainsi qu’à l’encontre de la raison, « car aucun esprit doté de bon sens ne voit d’intérêt à offenser un seul individu, a fortiori quand il s’agit de faire du tort à des millions de personnes ».
Il s’agit d’une « manifestation d’inimitié envers la Nation marocaine qui porte le Saint Coran dans le cœur », souligne le Conseil, assurant qu' »un tel discours, absurde et irresponsable, alimente la haine et incite à la violence et au terrorisme ».
« Ce que cette personne a fait trahit une quête désespérée et inopportune de célébrité », conclu relève le communiqué, affirmant que « quiconque a entendu de telles calomnies devrait lire les paroles du Très-Haut: « Laisse-les donc s’enfoncer (dans leur mécréance) et se divertir jusqu’à ce qu’ils rencontrent le jour dont on les menaçait ».