Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé d’accorder au Burkina Faso un prêt de 305 millions de dollars sur quatre ans, mais cet accord devrait d’abord être approuvé par son Conseil d’administration, selon un communiqué de l’institution financière publié mercredi sur son site.
Cette annonce intervient suite à la visite de travail, du 20 au 29 juin dernier à Ouagadougou, d’une équipe du Fonds dirigée par Martin Schindler, chef de mission pour le Burkina Faso, avec l’objectif de s’entretenir avec les autorités du pays de l’appui du FMI aux politiques et réformes économiques qu’elles envisagent.
Dans sa déclaration de fin de mission, Schindler, cité dans le communiqué, a fait savoir que «l’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec les autorités du Burkina Faso sur un programme de quatre ans appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) , d’un montant 305 millions de dollars».
Le FMI se félicite du vaste programme de réformes économiques engagé par Ouagadougou et qui s’appuie sur le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du gouvernement.
Les autorités ambitionnent, entre autres, à réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB nominal d’ici 2027, et à améliorer la transparence budgétaire à travers la publication des rapports d’exécution du budget.
Le programme économique vise à rétablir la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette, tout en protégeant les populations les plus vulnérables, et à jeter les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, précise le chef de mission.