En 24 ans de règne, le Roi du Maroc, Mohammed VI a hissé son Royaume au rang de puissance régionale et fait de son pays «l’une des économies les plus dynamiques de la région d’Afrique du Nord», relate l’hebdomadaire «Le Nouvel Économiste» dans sa livraison du jeudi 6 juillet.
Dans un long article intitulé « Le code M6 : Comment le Maroc, nouvelle puissance régionale, se rêve en arbitre des élégances entre l’Europe et l’Afrique », le journal souligne qu’«aujourd’hui, à l’heure des bilans, même ses détracteurs les plus féroces reconnaissent à Mohammed VI d’avoir permis à son pays de se hisser au rang de puissance régionale en faisant montre d’habileté politique dans la gestion des crises..
Actuellement, précise l’auteur de l’article, le Maroc «bénéficie d’une stabilité macroéconomique caractérisée par une inflation maîtrisée, des réserves de change adéquates et une politique monétaire prudente » grâce aux profondes réformes menées ces vingt dernières années et qui ont boosté, de manière fulgurante, les secteurs de l’industrie automobile, l’aéronautique, le tourisme, les énergies renouvelables, l’agriculture, les services, les télécommunications etc..
«Ce dynamisme est perçu favorablement par les acteurs économiques de l’autre côté de la Méditerranée, en particulier en France, et de nombreux partenariats dans les secteurs des services informatiques se sont développés », souligne Le Nouvel Economiste.
Situé à la jonction de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient, ce qui en fait une plateforme attractive pour le commerce international, les investissements étrangers et les partenariats économiques, le Maroc «se positionne surtout en plateforme de projection en direction de l’Afrique » et est « présent en force à travers ses établissements bancaires, ses assureurs, mais également ses entreprises de services ou de BTP ».
Le « royaume chérifien a changé de statut. Cela est dû en premier lieu aux résultats de sa diplomatie économique. Le Maroc est ainsi devenu le premier investisseur en Afrique de l’Ouest et le second à l’échelle continentale », ajoute la publication.
Au niveau national, le Maroc « a également investi dans le développement d’infrastructures modernes, y compris des ports, des aéroports, des autoroutes et des zones industrielles, ce qui favorise les échanges commerciaux et la connectivité régionale. Une série de décisions stratégiques qui a ainsi permis – malgré les crises – au pays de tripler son PIB en 20 ans, de construire près de 2 000 km d’autoroutes, d’ériger le plus grand port d’Afrique à Tanger, ou encore d’accueillir le premier TGV du continent, qui relie aujourd’hui Tanger à Rabat et qui devrait connaître une extension jusqu’à Agadir à partir de 2026, reliant ainsi la Méditerranée à l’Atlantique ».
Sur le front social, l’hebdomadaire français indique que le « Roi Mohamed VI a initié une nouvelle politique au sortir de la crise sanitaire », en lançant « le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».
« L’assurance maladie et les allocations familiales sont généralisées et seront lancées avant la fin de 2023. Une assurance chômage se met en place. Depuis la fin de la pandémie, le Maroc s’est donc doté des outils de l’État-providence ».
Abordant la fête du Trône que le peuple marocain s’apprête à célébrer à la fin de ce mois, le journal souligne que «sous le règne de Mohammed VI, l’outil du discours du Trône est devenu un levier majeur de gouvernance, un acte d’autorité réaffirmé chaque année » ajoutant que c’est aussi «l’occasion de faire le point sur la situation économique du pays et de donner sa vision pour les années à venir.