Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), réunis samedi 8 juillet en session ordinaire à Accra (Ghana), ont décidé de lever des sanctions prises à l’encontre du Mali en janvier 2022.
«Concernant le Mali, la Conférence a décidé de la levée de sa suspension des organes et institutions de l’UEMOA prise le 9 janvier 2022», indique le communiqué final signé par le président en exercice de l’Union, Mohamed Bazoum, également chef d’Etat nigérien.
Pour rappel, l’UEMOA avait décidé de sanctionner Bamako pour punir le régime militaire au pouvoir qui affichait l’intention de se maintenir au pouvoir pendant plusieurs années.
Le 8 juillet 2022, l’Union avait déjà levé la suspension des concours financiers des Institutions de financement de l’UEMOA en faveur du Mali.
La session ordinaire de l’UEMOA a précédé la 63ème conférence ordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), tenue dimanche à Bissau (Guinée-Bissau) et qui s’est focalisée sur les transitions politiques au Mali, en Guinée-Conakry et au Burkina Faso.
Ces trois pays ont été invités à respecter l’échéancier de transition de 24 mois pour un retour à l’ordre constitutionnel, et à tenir les élections de «manière transparente, inclusive avec toutes les parties prenantes», au risque de se voir infliger de nouvelles «sanctions majeures».