Le Gouvernement du Soudan a exprimé hier mardi, son ferme refus d’un éventuel déploiement d’une Force régionale au Soudan pour protéger les populations prises au piège dans les combats meurtriers opposant l’Armée régulière aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
C’est le Comité mis en place par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) d’Afrique de l’Est pour trouver une solution à la crise au Soudan qui a émis l’idée de déployer une Force régionale de maintien de la paix dans ce pays, lors de sa réunion du 10 juillet boycottée par l’armée soudanaise.
Ce mardi 11 juillet, le ministère soudanais des Affaires étrangères a clairement déclaré que son pays «rejette le déploiement de Forces étrangères au Soudan et les considérera comme des forces ennemies».
Khartoum ne se retrouve pas dans les décisions prises par le Comité délégué par l’IGAD car elle conteste le fait qu’il soit présidé par le Kenya. Le Gouvernement soudanais a déjà exigé que le pays de William Ruto soit exclu des facilitateurs, mais en vains.
«Le manque de respect de l’IGAD envers les opinions de ses Etats membres amènera le Gouvernement soudanais à repenser l’utilité de son appartenance à l’organisation», a mis en garde le Chef de la diplomatie soudanaise.