Le Roi du Maroc, Mohammed VI a reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu dans laquelle ce dernier informe le Souverain de la décision de l’Etat d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental».
Dans cette lettre, le Premier ministre israélien a tenu à préciser que cette position de son pays sera «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien».
Le Chef de l’exécutif israélien a également assuré que la présente décision sera «transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques».
Dans sa lettre, le Premier ministre israélien a également assuré le Roi du Maroc qu’Israël examine positivement «l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla», et ce, dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat.
La reconnaissance officielle de la marocanité du Sahara par l’Etat d’Israël, constitue une grande victoire diplomatique pour le Royaume et conforte la légitimité de sa souveraineté sur une large portion de son territoire national qu’il a libéré du joug colonial espagnol dans les années 70.
La décision du gouvernement Netanyahu vient aussi impulser un peu plus la dynamique très favorable créée ces dernières années, grâce à la vision clairvoyante et à l’impulsion du Roi Mohammed VI, et qui a déjà conduit à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par l’administration de l’ex-président américain, Donald Trump, au soutien à l’initiative marocaine d’autonomie par plus de 15 pays européens (Allemagne, Espagne, Pays Bas, Suisse, Autriche etc..) et à l’ouverture de 28 consulats de pays africains, arabes et latino-américains dans les provinces du Sahara marocain Laâyoune et Dakhla.
La décision de l’exécutif israélien aura surement de nouvelles retombées positives sur les échanges économiques entre les deux pays, après la normalisation des relations bilatérales, et stimulera à coup sûr, les investissements israéliens et internationaux dans les Provinces sud du Royaume.
Malgré cette embellie des rapports entre Rabat et Tel-Aviv, la position du Maroc sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, restera forte et inébranlable en faveur des droits légitimes du peuple palestinien notamment le droit à un Etat indépendant, sachant que le Souverain marocain a élevé la cause palestinienne au rang de cause nationale.