La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a salué, lundi 24 juillet dans un communiqué, la promulgation de la nouvelle Constitution du Mali, qui constitue à son avis, une «étape cruciale pour le retour à l’ordre constitutionnel normal».
Assurant suivre «avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation sociopolitique et de la mise en œuvre du chronogramme de la transition en République du Mali», l’organisation sous-régionale dit avoir pris acte de la promulgation, le 22 juillet, de la nouvelle Constitution qui marque le début de la quatrième République.
Elle s’est ainsi félicitée de cette «étape cruciale», avant de lancer «un appel aux autorités de la transition à tirer des leçons possibles de cette étape et d’œuvrer à mobiliser davantage l’ensemble des composantes du pays, sans exclusion, autour des échéances à venir dans la mise en œuvre du chronogramme de la transition».
La CEDEAO a réitéré «sa disponibilité à travailler en étroite collaboration avec le peuple malien pour relever les défis auxquels le pays est confronté et promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région».
Le président la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta a promulgué, samedi 22 juillet dans le journal officiel, la nouvelle Constitution ; soit le lendemain de la proclamation, par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs du référendum du 18 juin portant sur le nouveau projet de Constitution, avec 96,91% des voix en faveur de «oui» et un taux de participation de 38,23 %.
Une partie de l’opposition a dénoncé la promulgation de la nouvelle Constitution qui, selon elle, renforce notamment les pouvoirs du président de transition et donne une grande importance à l’armée.